Virginia Woolf (15.11.2021)
Une chambre à soi, cela peut être un lieu.
Quelque chose de concret. Une place où on se sent chez soi, à l’abri.
Une chambre à soi, cela peut être une idée.
Quelque chose d’abstrait. L’expression d’un sentiment, d’un besoin.
Une chambre à soi, cela peut être un lieu. Quelque chose de concret. Une place où on se sent chez soi, à l’abri.
Une chambre à soi, cela peut être une idée. Quelque chose d’abstrait. L’expression d’un sentiment, d’un besoin.
L’expression vient de Virginia Woolf, de son essai publié en 1929. Virginia Woolf considère la place des écrivaines dans l’histoire de la littérature et elle analyse les facteurs qui ont perturbé l’accès des femmes à l’éducation et à la production littéraire. Pour être capable d’écrire, d’être créative, selon la thèse de Woolf, une femme doit au moins disposer « de quelque argent et d’une chambre à soi ».
Selon elle, cette « chambre à soi » est donc une condition concrète et nécessaire de la puissance créatrice féminine, mais aussi l’expression d’une certaine liberté.
Une chambre à soi peut être tant de choses différentes. C’est quelque chose de très personnel, de très intime.
Et c’est quelque chose qui ne concerne que des femmes.
Dans l’atelier d’écriture transgénérationnel de la semaine dernière avec les étudiants et les seniors, j’ai invité les participants à réfléchir à ce que cela signifie pour eux : une chambre à soi. C’est un exercice qui permet une grande liberté de réflexion. Qui permet de se poser des questions personnelles.