À nouveau, quelques textes écrits ici, à Scy. Qui sans doute, d’une manière ou d’une autre, portent la trace de ce temps de résidence
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Mais ne vous échappez pas du chemin parce qu’il peut encore y avoir des bombes
M’a dit la dame dans l’église à qui je demandais
Si je peux aller marcher vers le fort
Presque un siècle après nos guerres.
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Sans tirer, mon cœur,
Apprenait la dame la laisse à son chien:
C’est cela que nous faisaient les adieux,
Tirer notre cœur.
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Attention au départ
Répéte la petite fille après le train
A qui son grand père dit tu es un perroquet tu répètes tout
Et elle ne m’a pas fait le plaisir des ronds , de répéter ceci, bien sûr.
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J’ai vu la mère, lorsque le train entrait en gare, compter les voitures, 14, 15, 16, et à la 17 dire, vite, à la petite de se cacher derrière le poteau ( j’avais cru qu’elles allaient monter). C’était donc une surprise et elles attendaient quelqu’un. Mais postée moi, pour grimper dedans, à la porte du wagon, je n’ai vu personne qui en descendait s’arrêter sur le quai et les chercher et s’étonner -ou feindre de s’étonner « oh mais où est ma petite oh mais c’est à qui cette main qui dépasse de ce gros poteau ». J’ai vu la petite fille res-ter cachée. Et sa mère, chercher de la tête vers la rame. Et je suis montée, toute la 17, donc, descendue. Je ne sais pas si la petite est toujours derrière son poteau, si la vie a fait une mauvaise surprise à sa surprise.
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Temps parfois , son lent lynx.